L'Union fait la force face aux agissements de la CIPAV.

Au Monopoly de la CIPAV, c'est toujours les adhérents qui perdent de l'argent.

  • Par cipavinfo
  • Le mardi, 20 décembre 2022
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CIPAV INFO n'a eu de cesse depuis 2014 de dénoncer à juste titre les trés nombreuses dérives des dirigeants de la CIPAV concernant la gestion du parc immobilier de la caisse.

Il n'y a pas que notre collectif qui met en exergue la gestion désordonnée du parc immobilier pour ne citer que la Cour des comptes, France télévision, le magazine CAPITAL, France Info, etc.

Malgré ses nombreux averstissements, cela n'a pas dissuadé François Clouet, directeur général, Kevin Cepa, directeur comptable et financier (fonctions contestées) , Marie Laure Shneider, présidente du conseil d'administration et les administrateurs de la commission des placement de jouer au MONOPOLY avec l'argent des adhérents.

Pour que nul ne puisse nier les faits sans mentir, voici la copie des extraits des procès-verbaux du conseil d'administration concernant la gestion immobilière des immeubles, l'acte de vente de l'immeuble de la rue Boissière et le reportage de la Chaîne M6 qui va servir de trame à nos explications très précises.

Tout d'abord, nous rappelons que le scandale de la CIPAV n'est rendu possible uniquement du fait que la justice tarde à agir, que les contrôles de la tutelle sont clairement défaillants et qu'au sein de la CIPAV, il y a un groupe d'intérêt occulte.

Dans le cas précis de la gestion immobilière, les dirigeants actuels démontrent une nouvelle fois qu'ils n'ont pas de limite et qu'ils se pensent au-dessus des lois. Comme cet état de fait est tout sauf une surprise pour notre collectif, nous avons suivi pas à pas les étranges négociations autour de la vente de plusieurs immeubles appartenant à la CIPAV.

Pour illustrer nos propos et être impartial, notre collectif va prendre deux exemples que les administrateurs de la CIPAV connaissent parfaitement bien car ils ont eu la chance de visiter le parc immobilier de la CIPAV en minibus (voir émission Capital) :

Premier exemple, l'immeuble situé 78 rue Boissière 75016 Paris, dont notre collectif suit les péripéties depuis 2015.

En effet, notre collectif soutient depuis cette date la cause des locataires concernant le respect de leurs droits légitimes

Pour anecdote, à l'origine, cet immeuble a été donné à la CIPAV par un de ses membre actif à la fin des années 70, en contrepartie de l'usufruit des loyers. Ledit Monsieur est mort moins de trois mois après sa donation mais sa femme, une jeune cousine qu'il venait d'épouser, a profité des loyers de cet immeuble jusqu'en 2012 soit pendant plus de trente ans.

Les appartements d'une superficie d'environ 160 mètres carrés se louent au prix moyen de 67 000 euros par an et il y a en tout six appartements soit une rente immobilière perçue par la dite veuve, d'environ 13 millions d'euros.

Depuis cette donation, la CIPAV avait la charge exclusive de l'entretien de l'immeuble et du paiement des taxes associées soit plusieurs millions d'euros de dépense.

Alors que la CIPAV prenait enfin la jouissance de cet immeuble, la Caisse et ses prestataires pourtant grassement rémunéré ont laissé pourrir l'immeuble au point que la Mairie et la préfecture de police de Paris déclarent le dit immeuble insalubre le temps de faire les travaux nécessaires pour le réhabiliter.

Après des années d’errance, voici que le quartet Clouet-Cepa-Shneider et la commission de placement déclare vouloir le vendre et il sera cédé à un propriétaire chanceux pour onze millions cinq cent mille euros (11 500 000 €) en novembre 2021.

On parle de chance car le dit acheteur revend cet immeuble seulement quatre mois plus tard en mars 2022, à un tiers, au prix de seize millions deux cent mille euros, soit une juteuse plus-value de 40% soit quatre million sept cent mille euros ( 4.7M€).

Les adhérents de la Caisse ont eu moins de chance car ils ont perdu au change lors de cette vente et qu'il a fallu en sus que la CIPAV paye six cent mille euros de frais de commission à l'agence qu'elle a mandaté à titre exclusif pour cette vente.

Deuxième exemple de vente fallacieuse, vous trouverez ci-joint le fichier qui contient tous les extraits des PV de CA de la CIPAV qui traitent de la gestion immobilière.

En pages 5-6 figure l'extrait du PV du CA du 15 septembre 2021 lors duquel a été décidée la vente de six immeubles du parc immobilier de la CIPAV de l'ex OPCI DOMUS par l'intermédiaire d'un apporteur d'affaire exclusif censé vendre les biens dans de bonnes conditions, Pierre Philippe Bucchini, alors que ses immeubles situés dans le triangle d'or de la Capitale se vendent facilement.

Parmi ce lot d’immeubles figurait un immeuble situé au 22 rue Bayen à Paris

Cette pépite immobilière rapportait à la CIPAV une rente annuelle locative d'un million deux cent mille euros (1.2M€) par l'intermédiaire d'un unique locataire, l'un des plus gros cabinets de notaire de la capitale.

Malheureusement cet immeuble a été vendu par les dirigeants de la Caisse en avril 2022 au prix de trente-trois millions cinq cent mille euros (33.5 M€).

Il est à noter que la CIPAV a vendu cet immeuble au « moins offrant » car il y avait la présence d'une offre d'achat supérieure d'un million d'euros soit 34.5M€, que les dirigeants et la commission de placement ont refusé pour des raisons obscures.

Plusieurs sources au sein de la CIPAV, nous informent que des offres d'achat n'ont même pas été prise en compte concernant l'immeuble de la rue Bayen et les autres.

Cette situation fallacieuse ou la vente de l'immeuble rue Boissière vont clairement à l'encontre des usages et de l'intérêt des adhérents.

Par conséquent, notre collectif a tenté de poser des questions à Marie Laure Schneider en tant que présidente du conseil d'administration et principale investigatrice de cette vente mais elle a totalement disparu des instances de la CIPAV depuis que notre collectif s'intéresse à ses ventes immobilières.

Nous attendons aussi depuis des mois des réponses des autorités compétentes car notre collectif a saisi la Cour des comptes, le gouvernement Macron, la direction de la sécurité sociale, l'IGAS et la MNC, à ce sujet et nous ne sommes pas les seuls.

En effet, chacun comprendra qu’il est injuste que les dirigeants de la CIPAV puissent brader le parc immobilier de la caisse sans contrainte et que ceux en charge du bon fonctionnement de la CIPAV ne voient rien, n'entendent rien ou ne parlent pas.

C'est clairement incompréhensible car il a fallu seulement un peu de temps et de courage pour que notre collectif puisse fournir la preuve de ses accusations.

Maintenant, c'est à la justice d’effectuer son travail car force est de constater que les dirigeants de la CIPAV ou de la tutelle préfèrent vilipender notre collectif d'adhérents victimes plutôt que de répondre aux questions légitimes des cotisants.

Yann Franquet pour cipav info

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