L'Union fait la force face aux agissements de la CIPAV.

Après des années de déni, la CIPAV s'occupe enfin de la liquidation des points retraites des adhérents les plus agés, profitez en !!

  • Le jeudi, 19 juin 2025
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Cipavinfo0163 2Depuis des années, notre collectif de victimes, CIPAV INFO, dénonce publiquement et devant les tribunaux le fait que de trop nombreux adhérents de la CIPAV, les plus agés et forcément les plus fragiles, principalement tous ceux qui subissent la fracture numérique, ne sont pas en mesure de liquider leur retraite dans de bonnes conditions.

Après des années à précher dans le vide, force est de constater que nos arguments ont fini par faire mouche et que nous avions raison.

Nous invitons tous les adhérents nés entre 1945 et 1960 à agir en conséquence.

Voir l'article à ce sujet du magazine Capital.fr de Thibaut Lamy 

Retraite : des milliers de libéraux ont oublié de demander leur pension, et vous ?

La principale caisse de retraite des professions libérales, la Cipav, a lancé une grande campagne de communication auprès de certains de ses affiliés en mai 2025. Objectif : leur rappeler de liquider leur pension pour ne pas passer à côté d’une partie de leurs droits.

Si vous avez exercé une profession libérale pendant quelques années avant de revenir au salariat ou à la fonction publique, une partie de votre retraite ne vous est peut-être pas versée. Architecte, expert automobile, moniteur de ski, ostéopathe, psychologue, diététicien, guide conférencier… Tous ces métiers sont affiliés à la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse (Cipav), un régime qui verse une pension à plus de 200 000 retraités, et auquel cotisent pas moins de 300 000 auto-entrepreneurs et 200 000 professions libérales sous statut de droit commun (qui déclarent des bénéfices non commerciaux, BNC). «Sans oublier environ 600 000 assurés radiés, c’est-à-dire qui ne sont pas retraités et qui n’ont plus d’activité qui relève de la Cipav. Des travailleurs qui ont exercé en libéral puis ont repris une activité salariée», rappelle François Clouet, directeur général de la Cipav.

Or, si la grande majorité des affiliés à la Cipav n’oublient pas de liquider leur retraite, certains, notamment ceux qui n’ont exercé que quelques années en tant que profession libérale, n’y ont pas forcément pensé. «Quelqu’un qui a cotisé 43 ans à la Cipav le sait et dépose son dossier de retraite. Mais ce n’est pas toujours le cas des assurés qui ont exercé en profession libérale à un moment donné, un an, deux ans ou trois ans, puis sont repassés salariés ou fonctionnaires. Ils ne demandent pas leur retraite à tous les régimes au titre desquels les durées d’affiliation sont très courtes. L’Ircantec (La caisse de retraite complémentaire des contractuels dans la fonction publique, NDLR) est touchée de la même manière», souligne François Clouet.

Et c’est là que le bât blesse. Car si aujourd’hui, avec la demande de retraite en ligne, une seule demande de liquidation suffit pour l’ensemble des régimes auxquels le travailleur a cotisé, ce mécanisme n’existe que depuis 2018. Raison pour laquelle bon nombre d’éphémères affiliés à la Cipav passent à côté de leur retraite. «Nous constatons un reliquat de 1 500 assurés, par exemple sur les générations 1949, 1950 et 1954, qui n’ont pas demandé leur retraite, sur un total de 40 000 demandes annuelles», met en relief le patron de la Cipav.

Une retraite totale de plusieurs milliers d’euros en moyenne

Bien décidée à diminuer les stocks de retraites non réclamées, la Caisse de retraite des professions libérales a donc lancé une campagne massive de communication auprès de ses ex-affiliés. Plus de 1 000 mails et 1 200 courriers ont ainsi été envoyés aux assurés de la génération 1949. Même chose pour les générations 1950 et 1954. «Dans ces communications, nous indiquons aux assurés de faire la démarche de demande de retraite en ligne. A défaut, nous leur offrons la possibilité d’appeler la Cipav pour un accompagnement personnalisé», vante François Clouet.

Et l’opération, qui sera élargie aux assurés des générations 1946 à 1956-1957 dans les prochains mois, porte déjà ses fruits, assure le directeur général de la Cipav. «Nous avons fait le point sur les courriers transmis dans le courant du mois de mai. Nous traitons les dossiers de manière à ce que le paiement soit effectif le plus rapidement possible, avec des délais de traitement d’une trentaine de jours. Certains recevront le premier versement dès la fin juin», se réjouit-il.

Et si les sommes en jeu ne représentent pas, loin de là, le gros de la pension des retraités concernés, elles ne sont pas négligeables pour autant, comme le montrent les données issues d’une première campagne de communication initiée par le GIP Union Retraite en fin d’année 2024. Les assurés de la Cipav nés en 1947 ou 1948 qui ont débloqué leur dossier touchent désormais une pension annuelle moyenne de 190 euros ou ont bénéficié d’un versement forfaitaire unique compris entre 2 100 et 2 400 euros, voire jusqu'à 10 000 euros. Une somme qu’il serait dommage de ne pas toucher. D’où la recommandation de François Clouet de s’assurer de leurs droits pour les anciens affiliés à la Cipav : «Les assurés doivent aller consulter sur le site Info-Retraite leur relevé de carrière, qui les informera s’ils ont une retraite de la Cipav - ou une autre - à demander.»

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