L'Union fait la force face aux agissements de la CIPAV.

► Lettre ouverte aux salariès de la CIPAV

Cipavinfo0043Chers salariés de la CIPAV,

Quelques lignes citoyennes et amicales pour vous informer par écrit que la majorité des adhérents victimes de la CIPAV sont au courant de vos conditions de travail déplorables et des violences que subissent certains de vos collègues ou représentants syndicaux.

Sur le principe que cette situation est totalement inacceptable et qu'elle nuit gravement à l'avenir de la CIPAV, notre collectif d'adhérents victimes vous apporte son soutien sans faille afin de mettre fin à ce management pitoyable, mis en place par une direction qui ne respecte plus personne et qui n'hésite pas à stigmatiser, invectiver, les lanceurs d'alerte.

Notre cause est commune car CIPAV INFO vient en aide à toutes les victimes de la CIPAV, sans exception, et que les adhérents ont besoin de l'aide, des compétences et du travail des salariés, pour remettre notre caisse de retraite en état de fonctionner et lui assurer un avenir durable.

Ce qui est certain, c'est que si les salariés et les adhérents ne sont pas satisfait des dirigeants de la CIPAV, il ne peut pas y avoir d'avenir pour la CIPAV.

Concernant les faits, il est certain que les conditions de la nomination d'Olivier Selmati comme directeur de la CIPAV ont été contestées depuis le départ, par les adhérents ainsi que les salariés, et qu'il est totalement illégitime comme directeur de la caisse.

En effet, il n'est pas à la hauteur de ses fonctions pour moultes raisons et force est de constater que son comportement indigne (colères, mensonges, stigmatisations), notamment vis à vis de ses opposants (CIPAV INFO) ou de ses subordonnés (salariés, délégués syndicaux, CE) incite fortement à se poser la question de son intérêt pour l’avenir de la CIPAV.

Pour rappel, depuis la prise de fonction rocambolesque et mensongére d'Olivier Selmati, il y a eu quelques améliorations grâce au travail des salariés mais la CIPAV est menacée de sanctions pénales graves (minoration illégale des retraites, fausses majorations,  ….), le service client de la caisse est toujours défaillant (appels absents, cotisations indues,...), les salariés sont mécontents (grève) et la dissolution de la CIPAV est maintenant clairement évoquée.

Malheureusement face à cette situation, les administrateurs de la CIPAV et leur président Philippe Castans, sont complaisants et incapables de faire face à la situation actuelle. C'est dommageable pour tous les acteurs de la CIPAV car les administrateurs ont le pouvoir de mettre fin aux fonctions d'Olivier Selmati et de demander à la tutelle de l'état la nomination d'un mandataire indépendant pour mettre fin à ses pratiques d'un autre âge, faire un audit des comptes et changer les statuts de notre caisse de retraite.

Il serait salutaire pour tout le monde qu'un nouveau directeur ou directrice soit désigné après un vrai appel à candidature et dans le respect d'une seule règle, embaucher la personne la plus compétente pour faire fonctionner la CIPAV. Juste le mérite rien d'autre.

Si aucune décision n'est entreprise pour mettre fin au management déplorable de la direction actuelle, la faillite morale et financière de la CIPAV sera effective dans un avenir très proche.

Face à cette réalité de plus en plus crédible et logique, il faut comprendre que les adhérents n'auront que les yeux pour pleurer sur leur caisse de retraite et que les salariés de la CIPAV devront subir leurs CV comme la croix et la bannière.

Il faut donc tout faire pour éviter cette catastrophe prévisible et nuisible pour tous.

Salariés de la CIPAV, indignez-vous, refusez de participer à un système qui nuit aux intérêts des adhérents de la caisse et qui refuse de respecter le code du travail dans ses propres locaux.

Prenez conscience que votre avenir professionnel est au service des adhérents et non au profit d'un système qui fait chaque jour plus de victimes parmi vos collègues (stress, burnout, arrêt de travail) et des adhérents sincéres qui payent des cotisations obligatoires pour bénéficier de votre travail.

Soyez solidaires avec les adhérents et vos collègues qui luttent pour la survie de la CIPAV car ils sont en premières lignes et à ce titre, je vous prie de croire qu'ils subissent directement les foudres de la direction de la CIPAV.

Merci de votre aide et de vos efforts car c'est le seul moyen de changer les choses et de mettre un terme à ses injustices réelles.

L'union fait la force, c’est à nous de le prouver une nouvelle fois.

Yann Franquet, président du collectif CIPAV INFO

Lacipav Salariés de la CIPAV Olivier Selmati CIPAV

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Commentaires

  • fredon
    • 1. fredon Le jeudi, 19 septembre 2019
    Fonctionnaire dans la fonction publique territoriale depuis 1996, éducateur sportif, je travaille pour développer les activités de pleine nature dans les vallées du Champsaur et Valgaudemar.
    En janvier 2012, alors que je gérais le domaine nordique du Haut Champsaur dans le cadre de ma mission professionnelle, j'ai été sollicité par l'Ecole de Ski Français de St Léger, pour donner des cours de ski de fond pendant la période des vacances scolaires.
    Plus pour rendre service que pour avoir une activité rémunératrice, j'ai donc donné quelques heures d'enseignement. Pour respecter la loi j'ai donc déclaré cette nouvelle situation au RSI, en précisant que cette activité serait marginale par rapport à mon travail principal.
    A partir de cette déclaration, le RSI, l'URSSAF et la CIPAV m'ont harcelé de payer des sommes exorbitantes pour cette activité marginale. En 2012, j'ai travaillé 17h50 soit 511€ de revenu brut où il a fallu que je prenne la carte syndicale à 274€, soit un revenu net de 237€ et votre organisme me demandait 670€.
    Constatant l'impossibilité d'expliquer ma situation à ces organismes, j'ai donc totalement arrêté de travailler comme moniteur de ski de fond dès 2012.
    J'ai envoyé plusieurs tentatives d'explications au RSI et URSSAF par courrier puis en recommandé, pensant que l'information remonterait jusqu'à la CIPAV comme elle était descendue lors de mon obtention de statut de travailleur libéral. Ainsi à force d’insistance, j'ai été radié du RSI à partir de mars 2013.
    Aujourd'hui la Cipav me réclame 1400€ en s'appuyant sur le decret n°2004-461 du 27mai qui stipule que les 3°années de cotisations sont forfaitaires et dues quelque soit le revenu.
    Est-ce réellement vrai ? N'y a t-il pas d'autre décret qui me permettrait de diminuer cette cotisation alors que je n'ai travaillé que 17h ?
    Merci pour vos retours.

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