L'Union fait la force face aux agissements de la CIPAV.

► CIPAV : décryptage d'une dictature moderne

Cipavinfo0150Depuis trop longtemps, la CIPAV est dirigé comme une dictature par un noyau dur de dirigeants (administrateurs et directeurs) qui s'octroit des priviléges et qui n'hésite pas à s'arranger avec la vérité ou à faire preuve d'autorité. Les exemples sont nombreux, récurrents et tout le monde est au courant de la situation depuis la parution du rapport de la Cour des Comptes ou de différents reportages (Mediapart, Capital, France Inter,...°).

Plutôt que démissionner face aux différents scandales de la CIPAV, la majorité des administrateurs et dirigeants de la CIPAV s'organise pour rester durablement en place notamment grâce à la complaisance de la tutelle de l'état qui leur permet d'être juge et coupable de leurs dérives ou infractions diverses.

On parle de dictature car les adhérents de la CIPAV élisent des administrateurs pour les représenter et que ces derniers se comportent comme des dictateurs.

La preuve en est, les points suivants :

Tout d'abord, comme toute bonne dictature, l'actuel conseil d'administration s'est fait élire lors d'élections internes illégales (décembre 2014) qui sont contestées depuis le départ par notre collectif.

Dans le cas de la CIPAV, il est à noter que c'est Monsieur Jacques Escourrou en tant que Président du Conseil d'administration qui était en charge de vérifier les candidatures à ses élections internes alors que ce dernier a usurpé les fonctions d'administrateur et de président du CA de la CIPAV car il n'était pas à jour de ses cotisations.

Comme le prouve le rapport de la Cour des Comptes Monsieur Escourrou est ausi directement responsable de la "gestion désordonnée et du service déplorable aux adhérents".

Toutefois, la première mesure de l'actuel Conseil d'administration fut de nommer Monsieur Escourrou comme président Honoraire de la CIPAV* alors que c'est n'est même pas prévu par les statuts.

Bien évidemment le CA de la CIPAV désigna aussi le dauphin de Monsieur Escourrou, Monsieur Phillipe Castans comme président de l'actuel conseil d'administration.

Au préalable Monsieur Escourrou et Monsieur Thomas Fatome, directeur de la sécurité sociale, se sont entendus pour que soit nommé en dehors de tout appel à candidature, Monsieur Olivier Selmati qui était à l'époque le directeur de la Mission Nationale de Contrôle (MNC) en charge de la surveillance de la CIPAV pour le compte de l'Etat.

Monsieur Selmati est aussi accusé par les salariés de la CIPAV de prise illégale d'intérêt et de délit de favoritisme, en bref, les mêmes motifs pour lesquels les deux anciens directeurs de la CIPAV ont été condamnés par la loi.

Concernant les deux anciens directeurs, il est à noter que le CA de la CIPAV ne s'est pas porté partie civile et qu'ils ont bénificiés d'une mesure exceptionelle car les faits ne sont pas inscrit dans leur casier judiciaire ce qui permet à l'un deux, Monsieur Jean Marie Saunier, de continuer à être le directeur de caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL).

Monsieur Selmati en tant que directeur de la MNC n'a jamais remarqué que Monsieur Escourrou n'était pas à jour de ses cotisations ou que les deux anciens directeurs de la CIPAV étaient responsables d'une trentaine d'infractions pénales, mais apparemment il avait toutes les qualtiés pour être le nouveau directeur de la CIPAV.

Pour être certain de ne jamais perdre le pouvoir, le noyau dur des dirigeants de la CIPAV s'est fait des statuts sur mesure et a mis en place le collége d'électeur n°1, ce qui permet à environ 6% des adhérents de la CIPAV de désigner 46% du Conseil d'administration soit douze administrateurs, tous architectes.

Sachant, qu'il faut une majorité des deux tiers (66%) pour changer les statuts de la CIPAV ou révoquer son Conseil d'administration, il est difficile, voir impossible de faire évoluer des choses.

A ce sujet, il est aussi à noter que les administrateurs qui soutiennent les idées de notre collectif sont régulièrement insultés ou mis à l'index. Les procés verbaux des conseils sont gardés secrets et ils n'obtiennent jamais de réponse à leurs questions légitimes.

La dictature du noyau dur de la CIPAV est possible car les adhérents sont loin d'imaginer tout ce qu'il se passe du fait que la majorité des dirigeants de la CIPAV cache depuis des années la réalité de leur gestion désordonnée et la gravité des faits comme par exemple l'état déplorable du parc immobilier appartenant à la caisse.

Il est aussi surprenant de constater que la tutelle de la CIPAV en charge de surveiller son fonctionnement s'empresse de valider ou de soutenir les choix des dirigeants de la CIPAV. Pour exemple, la tutelle a soutenu la nomination de Monsieur Selmati comme directeur et celle de Monsieur Escourrou comme président honoraire, toutefois force est de constater qu'elles sont contestables et que dans le cas de Monsieur Escourrou la justice vient d'invalider sa nomination suite à l'action de notre collectif.

Pour finir, cela fait des années que les autorités de l'état et les adhérents dans leur majorité demandent des changement à la CIPAV toutefois rien ne se passe.

Notre collectif est clairement banni de la CIPAV et ses dirigeants n'hésitent pas à faire venir la police quand nous venons leur demander des comptes.

Face à cette situation, nous demandons à tous les adhérents de la CIPAV d'oeuvrer collectivement pour mettre fin à cette dictature.

 

CIPAV INFO

 

 

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